À ce titre, elle a choisi de mettre la lumière sur un thème obscur : la nuit. Même si cela n’apparaît pas toujours de manière éclatante, la nuit n’est jamais loin des débats actuels. Le mouvement « Nuit debout », le travail de nuit ou encore l’état d’urgence (les couvre-feux ou l’évocation de possibles perquisitions de nuit) en sont de bons exemples, qui interrogent sans cesse les libertés et les différentes branches du droit. Pourtant, mises à part les réflexions de Jean Carbonnier (Flexible droit), aucune étude systématique n’a entrepris de penser la nuit comme cadre d’application du droit.
Qui peut évacuer, déloger, effacer ou éteindre la nuit ? Qu’elle soit noire ou blanche, debout ou agitée, la nuit ne cesse de s’étendre jusqu’à devenir la continuité artificielle du jour. Mais, malgré les efforts technologiques de l’Homme, la nuit se répand inexorablement dehors.
Mais pour quelle(s) raison(s) le droit ne s’applique-t-il pas toujours la nuit comme il s’applique le jour ? A bien y regarder, la nuit est parsemée de règles dérogatoires, autant qu’elle l’est d’étoiles. Ce colloque vous invitera à découvrir quelques-uns de ces régimes juridiques nocturnes.
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