Pour le reste, elle combine des clivages ethniques (Asie blanche au Viêt-nam, en Thaïlande ; Asie brune au Cambodge, Laos, Myanmar, Malaisie, Indonésie ; mois les déplacements de populations au fil des siècles brouillent la carte ethnique et lui donnent l'apparence d'un tableau tachiste), culturels (sphère d'influence indienne jusqu'au Cambodge, chinoise au Viêt-nam; mais la présence dans toute la région d'une forte diaspora chinoise a diffusé le modèle confucéen partout), religieux (le confucianisme des groupes chinois et sinisés ; le bouddhisme dominant, mais sous des variantes Theravada ou Mahayana selon les pays ; l'islam majoritaire en Malaisie et en Indonésie ; le christianisme aux Philippines).

Elle se prête donc mal aux généralisations. Il faudrait procéder pays par pays... Le propos du colloque organisé le 10 mai 2001 à l'Université de Perpignan était plus modeste ; il consistait à présenter ces relations dans quelques pays de la région : le Cambodge, le Laos, la Thaïlande et le Viêt-nam.

Les participants à ce colloque en sont pour la plupart originaires, et travaillent dans le cadre du Groupe de recherche sur l'Asie du Sud-Est (Université de Toulouse 1) et de l'Institut sur le droit et les institutions francophones d'Asie du Sud-Est (Université de Perpignan).

Après le colloque tenu à Toulouse le 5 mai 2000 ("Mutations du droit public en Asie du Sud-Est" ; publié aux presses de l'Université de Toulouse 1), cette manifestation témoigne de la coopération entamée au début des années 1990 avec plusieurs établissements d'Asie du Sud-Est : l'université Thammasat à Bangkok, la faculté de droit et l'Ecole Nationale d'Administration à Phnom Penh, l'Ecole de droit de Vientiane, les facultés de droit de Hanoi, Ho-Chi-Minh Ville et Can Thö.

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