Cette dernière prend-elle en compte la défense des droits de l'homme ? certaines positions de la France sur la scène internationale s'expliquent-elles par le souci de se conformer à certains engagement internationaux ? Dut-on le regretter, les droits de l'homme sont, ou peuvent être, l'enjeu d'une politique d'État où l'individu n'a guère l'initiative.

Le droit international des droits de l'homme constitue sans doute un bel objectif à atteindre. Il ne constitue absolument pas une réalité. Les droits de l'homme ont la place, dans une politique extérieure, qu'un État veut bien leur donner. Il ne saurait pour autant être question d'en sous-estimer la place croissante. Sous l'influence, et les pressions diverses des instances du Conseil de l'Europe, les violations par la France des prérogatives de la personne, on pense par exemple, au droit à un procès équitable, deviennent de plus en plus difficiles à défendre.

La logique de légitimation a conduit la France, comme bien d'autres pays, à se conformer à ses engagements dans différents domaines. Peu importe la sincérité de la démarche, l'essentiel est le résultat. On observera donc que, dans le concert des nations, la France n'est pas le pays le plus mal placé en matière de défense des droits de l'homme. On peut aussi estimer qu'elle ne fait pas assez.

Table des matières