Le plan reflète cette méthode et ces préoccupations. Une première partie consacrée aux objectifs et aux contraintes permet d'évoquer les articulations nécessaires entre les questions agraires et ce qui touche à la protection de l'environnement et au relais que peut constituer l'installation d'activités industrielles comme élément de création d'emplois et de valeur ajoutée dans des zones en retard de développement.

Une deuxième série d'articles décrit les acteurs qui interviennent dans la définition et la mise en uvre de ces politiques: les institutions étatiques bien sûr autour du ministère de l'Agriculture, mais aussi les collectivités locales et les représentants des divers intérêts professionnels en cause.

Enfin, un troisième ensemble de contributions traite des moyens mobilisés, tant financiers que fonciers, avec une interrogation sur l'espace optimal d'intervention publique en ce domaine. Les différences entre les niveaux de développement des deux côtés de la Méditerranée, la place inégale qui y est reconnue à l'agriculture, certaines orientations différentes dans les politiques gouvernementales n'empêchent pas des comparaisons fructueuses et la constatation de convergences.

Elles tiennent notamment à des systèmes juridiques assez proches sur maints aspects ainsi qu'à un environnement international commun d'autant plus prégnant que la concurrence y est la règle et que les responsables des économies nationales comptent sur les exportations agricoles pour apporter leur contribution à l'équilibre des échanges extérieurs. Le sous-titre de cet ouvrage est donc pleinement tenu: Contribution à la connaissance des expériences française et tunisienne.

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